De la rencontre renouvelée entre un peintre et une photographe naît cette année un dialogue entre matières et textures. Après les escapades du Chaperon rouge l’année dernière, Sylbohec revient dans mon atelier avec la série « Les Murs parlent » – des macrophotographies où les surfaces urbaines deviennent théâtre, où des personnages naïfs composés de mots prennent vie sur des murs du monde entier.

Face à mes toiles qui capturent les lumières maritimes et les ambiances nocturnes, les photographies révèlent la poésie cachée des surfaces érodées, des textures oubliées. Un dialogue se crée entre la fluidité de la peinture et la rugosité captée par l’objectif… ou l’inverse, entre les horizons marins et les murs qui ont tant à raconter.

Deux regards, deux techniques, une même quête : révéler la beauté là où on ne l’attend pas forcément, faire voyager sans bouger, transformer le quotidien en extraordinaire.